Les territoires d’outre-mer ne présentent pas tous les mêmes évolutions sur le plan économique. Il y a donc une divergence d’évolution. Certains trimestres sont dynamiques et d’autres le sont moins. Certains territoires français exposent un secteur financier assez résilient. Pourtant, malgré d’éventuelles dégradations, leurs économies se portent plutôt bien. Comment font les entreprises locales en outremer pour survivre ?

Sommaire

La situation des entreprises locales en outre-mer

Une Loi « égalité réelle Outre-mer » est votée afin que leur économie ressemble à celle de la métropole. L’exonération d’impôts en outre-mer en fait partie. En effet, les évolutions économiques sont hétérogènes dans ses pays. La courbe de performance monte et descend d’une période à une autre. Toutefois, ils arrivent à survivre.

Le secteur du crédit participe à la réactivité des territoires

Une politique de crédit accessible pour tous est une réponse simple et rapide pour faire face à une crise économique. C’est la technique appliquée dans les pays d’outre-mer. Et c’est ce qui leur permet de survivre.

Une étude est réalisée vers la fin de l’année 2018 dans les territoires français en dehors de l’Europe. Elle démontre qu’en total, un crédit de 64,2 milliards d’euros y a été contracté. Cela représente une hausse d’au moins 4 % rien que pour cette même année. Même si la progression est moins conséquente dans d’autres pays, elle est quand même présente.

Le marché du travail affiche une nette amélioration

Le taux de chômage a baissé dans certains territoires. Cela se traduit par une baisse des demandeurs d’emploi, comme c’est le cas au niveau des Antilles et de la Guyane. Le taux de personne à la recherche d’emploi diminue d’au moins 3,5 %.

En Polynésie française, les personnes recrutées pour un emploi augmentent d’au moins 3 % une situation qui est devenue possible grâce à la flexibilité des crédits proposés envers les entrepreneurs et professionnels en tout genre.

En Nouvelle-Calédonie, les personnes recherchant du travail baissent d’environ 2 %. Par contre, une stabilité de l’emploi est constatée pour une grande majorité des salariés. Entre autres, le taux d’abandon de poste et de licenciement est presque nul.

Le taux de chômage est nettement plus élevé en outremer comparé à la métropole. Mais, c’est une situation qui affecte plus la population que les entreprises locales.

La valorisation des atouts des entreprises locales en outre-mer

Les entreprises en outre-mer sont confrontées à un manque de visibilité. En effet, ces pays sont encore le terrain de certains problèmes imposants. Par exemple, la Calédonie a subi une baisse de productivité en raison du souci qui a affecté l’exploitation du nickel. Malgré tout, ces territoires ont su rebondir pour mettre en valeur les atouts des entreprises locales.

Le secteur du tourisme comme levier de développement

Pour combler les lacunes rencontrées dans certains secteurs, les entreprises d’outre-mer ont pris des mesures drastiques. Tous se sont mis d’accord sur le fait que le tourisme demeure un levier important dans le développement de leurs économies.

Le changement n’est pas visible au premier regard. Cependant, il est bel et bien présent. Par exemple, la sécurité est revisitée dans les zones touristiques. Cela permet de redorer une image ternie par une mauvaise réputation.

Pour inciter les touristes à venir sur place, divers moyens sont déployés. Notamment en baissant légèrement le prix d’un billet d’avion. En plus de cela, les prestations en matière d’hébergement sont repensées. Tout est mis en place afin de satisfaire au mieux chaque client.

L’absence de visa témoigne déjà de la grande volonté des pays d’outre-mer à faire décoller le secteur du tourisme. Les entreprises hôtelières ont décidé de jouer sur le cadre paradisiaque et le climat tropical de leurs pays pour valoriser l’économie locale.

Les entreprises ultra-marines reçoivent davantage d’aide

Diverses aides et apport financier sont débloqués pour les territoires d’outre-mer. Cela permet d’alléger le décalage économique avec la métropole.

Dans le cas de la réunion, la démarche est réalisée par le Pôle Emploi qui est implanté sur place. Entre autres, les personnes au chômage bénéficient d’une allocation pour avoir un fond de départ. Grâce à cette aide, de nombreuses personnes ont pu avoir un capital raisonnable. Puis, elles ont pu développer leur activité ultra-marine.

Certains entrepreneurs ont pu créer leur propre entreprise avec l’appui du projet PIJ. C’est le Projet Initiative jeune. Il propose un soutien financier aux jeunes de 18 à 30 ans. Pour en bénéficier, ces derniers doivent avoir un projet tangible et fiable. Le montant de l’aide équivaut à 7300 euros et quelques. Un capital qui permet de démarrer tout en douceur pour ne pas se retrouver au chômage.

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